Le Nikon D90 est le nouveau fer de lance de Nikon, s’adressant à l’amateur exigeant. Petit frère du D300, voyons ensemble ce que ce nouveau venu a dans le ventre.
- 12,3 Megapixels
- Ecran 7,6 cm Liveview
- Mise au point 11 zones en croix
- Mesure de lumière 420 points
- Vitesse 1/4000s à 30s
- Sensibilité 200-3200
- Sortie vidéo HDMI
- Carte SD (HC)
- Poids: 620g nu sans batterie
De nouvelles fonctionnalités
Ce qui est mis en avant par Nikon dans la communication concernant le D90, c’est le mode vidéo. Haute définition (720p), celui ci est vraiment d’excellente qualité, tant au niveau audio que vidéo. Malheureusement, l’autofocus ne fonctionne pas pendant l’enregistrement, ce qui oblige à filmer un sujet statique sans bouger (ou alors en restant toujours à la même distance de celui-ci).
La deuxième nouveauté de ce modèle est le Liveview; il s’agit de la possibilité d’utiliser l’écran pour prendre ses photos, comme sur tous les compacts à l’heure actuelle. Cependant, grosse déception de ce côté: le déclenchement est long, la mise au point moins précise et l’absence d’écran orientable limite les possibilités (par exemple, prendre une photo avec les bras tendus au dessus de la tête). Bref, si le Liveview vous intéresse vraiment, allez donc plutôt voir du côté de chez SONY.
Aspect
Le D90 reprend le châssis du D80, ce qui est plutôt bon signe: Prise en main très agréable, les boutons tombent bien sous les doigts, et il se dégage une impression de robustesse et de fiabilité. Le grand écran de 920 000 pixels est clair et lisible, et le viseur très agréable (c’est celui du D200). Le boîtier est léger, et la molette intègre un mode sans flash, qui permet de couper ce dernier rapidement.
Prise de vue
Avec le même capteur que le D300, et le même Autofocus que le D200, nous sommes en droit d’attendre de ce boîtier un excellent résultat. Nous n’avons pas été déçu. La mise au point se fait bien et vite (sauf quelques rares cas où il faut s’y reprendre à deux fois, en basse lumière), et le rendu est vraiment superbe. La mesure de lumière fait très bien son travail et gère très correctement les grands écarts d’exposition.
Malgré un ciel bleu sur le moitié de l’image, il n’y a pas de blanc cramés ni de zones d’ombres bouchées
Mais là ou le D90 épate, c’est en basse lumière. En effet, la qualité et le peu de bruit obtenu en 3200 ISO permet presque toutes les folies sans flash: église, intérieur faiblement éclairé, contre jour… C’est vraiment bluffant.
En haut, 3200 et 1600 ISO, en bas, 200 et 400 ISO
La forte montée en sensibilité n’interdira donc pas les grands formats, 20×30 ou 30×45.
De plus, si vous travaillez en RAW et utilisez les dernières versions de Lightroom ou DxO, vous verrez encore votre bruit diminuer…
Pour faire simple, le D90 donne des résultats similaires au D300… Et pour un prix bien moindre!
Le 18-105 VR
Cet objectif stabilisé couvre une focale idéal pour la majorité des besoins: paysage, portrait, intérieur, extérieur, et seuls les fans de macro ou de téléobjectifs n’y trouveront pas leur compte. Les lentilles sont traitées ED, ce qui réduit les risques d’aberrations chromatiques tout en permettant des images à fort contraste. Très rapide, on regrettera toutefois une ouverture un peu légère (3.5/5.6), ainsi qu’une distorsion en barillet un peu prononcée en grand angle.
La déformation en grand angle est assez prononcée.
En conclusion
Le kit D90+18-105 VR forme un excellent couple qui satisfera les plus exigeants, mettant entre leurs mains un D300 pas si light que ça. Sachant que ce kit est disponible pour moins de 1000€, ce serait dommage de se priver !
Images en 3200 ISO
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